dimanche 11 décembre 2016

La panne d'écriture. Ou comment bousculer ses codes.

Hello !

Je ne pensais pas pouvoir la côtoyer un jour, ma muse étant à mes côtés depuis des années et des années, et ne me lâchant jamais plus de quelques heures. Mais, elle est arrivée, cette « panne d’écriture » totalement imprévue.

J’avais commencé à écrire un roman que je voulais développer sur deux ou trois tomes, racontant l’histoire d’un jeune garçon qui se retrouve du jour au lendemain complètement seul dans la ville de New York. Bien sûr, le mot « seul » était relatif.

Les idées étaient là, les personnages créés, l’envie de développer l’histoire aussi. Mais... mais quelque chose a freiné mon écriture. Au bout de 5000 mots, je bloquais sur un passage. Je me suis forcée à écrire, mais je n’aimais pas ma prose, ni le caractère de mes personnages. J’ai tout effacé. J’ai recommencé. Et alors, je me suis rendu compte que je n’y arrivais pas. Mes personnages étaient creux, je me forçais à écrire, je n’y trouvais plus la passion, le plaisir.

Une première chez moi, je peux vous l’assurer. Ce fut donc un gros bug, une grosse frayeur. Ma passion s’était-elle dissipée ? En avais-je fini avec l’écriture ?

Oui, mais une Sophia ne reste pas avec des questions, car tout problème a sa solution. J’ai donc refermé le projet « Only », j’ai ouvert une nouvelle page Word. Et j’ai laissé mes doigts courir sur le clavier, sans réfléchir.

Est alors né un nouveau personnage. Une jeune femme, Olivia. Sun Bartas n’était donc plus ma seule héroïne féminine, j’ai bousculé mes codes qui étaient de suivre un personnage masculin pour retrouver une version plus douce, plus féminine, beaucoup plus sensible (ou du moins démonstrative) que mon Alex ou mon Tom.

Après avoir écrit, sans aucune idée de où j’allais, environ 2000 mots, je me suis posée devant ma page Word et je me suis relue. Et alors, les idées ont fusé. Je me suis dit que je venais de mettre sur papier une autre de ces histoires qui était là, en moi, depuis des mois et des mois. Que ma panne d’écriture provenait peut-être du fait que je n’avais pas envie d’écrire Only maintenant, parce que je voulais d’abord me pencher sur cette histoire.

J’ai donc continué à écrire, après avoir posé quelques idées sur une page Word et créé une fiche pour les personnages principaux. Et, fait exceptionnel, j’ai réussi à écrire 10 000 mots en 2 jours. Oui, 2 jours. Un petit week-end, et mon Olivia avait déjà toute une histoire, un passé, des sentiments, des ambitions, des émotions.

Une quinzaine de jours plus tard, mon projet me porte et me motive plus que jamais. Moi qui ne pensais pas écrire un autre roman que Sun Bartas sur une héroïne féminine, qui me revoyait me plonger dans une dystopie, j’ai bousculé mes codes. Je pars dans le fantastique, sur un roman ou l’émotion, les sentiments et l’action seront prioritaires.

Ce roman s’appellera « Vingt-huit ». À découvrir en 2017... :)

Enjoy !

2 commentaires:

  1. Comme quoi, cela ne fait pas de mal de bousculer ses propres codes de temps en temps.
    Je pense que le syndrome de la page blanche est une chose horrible. On se sent tellement frustrée après.

    Je suis contente que ce personnage féminin a su te débloquer. De plus te voir plonger dans le genre fantastique m'intéresse beaucoup !!! (oui, c'est le genre littéraire que j'aime le plus mais au fil du temps, tu as pu t'en rendre compte hihi).
    J'ai vraiment hâte de découvrir ton nouvel univers, je suis sûre que cette demoiselle sera tenir tête à notre cher Sun Bartas (en moins délurée je présume hihi )

    Bonne continuation pour ton écriture ^_^

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    1. C'est vrai, la page blanche n'est vraiment pas agréable !!
      Haha, j'espère ne pas te décevoir alors :) Merci pour ton message ;)

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